Arts visuels
Marie-Raphaëlle LeBlond - Boomtown Holy Void
Boomtown Holy Void est présentée en collaboration avec À l'est de vos empires dans le cadre de Marginal, une série d'expositions célébrant les livres d’artistes...
Description
L’état de notre patrimoine bâti exprime un malaise profond et difficile à cerner, dont nos régions portent les stigmates. Avec Boomtown Holy Void, Marie-Raphaëlle LeBlond pose un regard oblique sur le dernier grand effort de colonisation en Amérique du Nord : l’Abitibi-Témiscamingue et le nord de l’Ontario, l’ultime frontier land canadien.
Entre 2020 et 2023, elle a parcouru des dizaines de sites abandonnés — mines désaffectées, églises en ruines, villages fantômes — disséminés le long de la Faille de Cadillac. La série photographique qui en émerge, influencée par sa documentation de la crise de l’arsenic à Rouyn-Noranda en 2022, interroge la genèse de nos espaces de vie, notre rapport au territoire, ainsi que l’impact des mentalités d’exploitation sur le paysage rural.
L’installation présentée en vitrine prolonge cette réflexion à travers un jeu de seuils et de superpositions. Elle brouille les frontières entre image et matière, intérieur et extérieur, fiction et trace. Pensée comme un lieu de passage aux repères troublés, elle est traversée par une idée persistante de perte.
La série complète fait l’objet d’un livre d’artiste, Boomtown Holy Void : Épigraphie de la ville jetable, paru en septembre 2025. Marrainé par VU, ce projet a été réalisé grâce au soutien de la mesure Première Ovation.
Entre 2020 et 2023, elle a parcouru des dizaines de sites abandonnés — mines désaffectées, églises en ruines, villages fantômes — disséminés le long de la Faille de Cadillac. La série photographique qui en émerge, influencée par sa documentation de la crise de l’arsenic à Rouyn-Noranda en 2022, interroge la genèse de nos espaces de vie, notre rapport au territoire, ainsi que l’impact des mentalités d’exploitation sur le paysage rural.
L’installation présentée en vitrine prolonge cette réflexion à travers un jeu de seuils et de superpositions. Elle brouille les frontières entre image et matière, intérieur et extérieur, fiction et trace. Pensée comme un lieu de passage aux repères troublés, elle est traversée par une idée persistante de perte.
La série complète fait l’objet d’un livre d’artiste, Boomtown Holy Void : Épigraphie de la ville jetable, paru en septembre 2025. Marrainé par VU, ce projet a été réalisé grâce au soutien de la mesure Première Ovation.