Minigolf Belleville Plaisirs : votre destination artistique pour l'été!
Du 20 juin au 1er septembre, sur le coin des rues Cartier et René-Lévesque à Québec, se dresse dorénavant le minigolf le plus éclaté que vous aurez vu! Les Rigolfeur peuvent aller se rhabiller : Minigolf Belleville Plaisirs allie ici le populaire jeu à l’humour, mais également à l’art contemporain et à la critique sociale!
...Le Minigolf Belleville Plaisirs invite effectivement le public à côtoyer l’art d’une façon des plus inusité: en donnant carte blanche à 28 artistes afin qu’ils créent un parcours de 18 trous haut en couleurs.
Ce « projet un peu coucou », comme l’appelle Alexis Bellavance, co-directeur d’Ateliers Belleville, a été pensé pour être une porte d’entrée pour le grand public vers l’art contemporain. Car oui, il s’agit en fait d’une exposition collective à travers laquelle on peut tenter de faire un birdie! La compagnie de Montréal s’est alliée au diffuseur de Québec EXMURO, lequel s’est rapidement positionné en la faveur de ce partenariat : « Des projets fous, qui va les faire si ce n’est pas nous autres!? ».
En résulte un détournement des plus sympathique d’un loisirs sportif qui, s’il frôle parfois le kitsch, l’assume pleinement au plus grand plaisir de tous. Car, au final, quoi de mieux pour profiter de l’été qu’une classique partie de mini-putt? Les installations présentes, créées en solo, duo ou en trio, réinventent cependant l’expérience - certains trous possèdent des dispositifs mécaniques ou électroniques, d’autres invitent à la réflexion sur l’état du monde, d’autres ont choisi le loufoque pour dérider les golfeurs et golfeuses! À certains trous, nous devenons géants devant un monde miniature et étrange, nous escaladons ailleurs un mur pour mieux le dégringoler en suivant le parcours du hasard, ou encore nous admirons ici une étrange fontaine difforme…
Du lot, on met en lumière trois artistes de Québec. Ludovic Boney a inventé Sur le fil du rasoir, qui présente une métaphore du risque contenu grâce à une œuvre de forme triangulaire, minimaliste. Il faut y faire glisser la balle sur un fil gazonné… jusqu’à un birdie… assuré! De son côté, le duo Cooke-Sassevillle présente Manger des pissenlits par la racine, où des pieds cadavériques sortent du sol, talon vers le ciel. Un humour à la fois noir et absurde…!
Cette exposition collective témoigne de l’audace sans cesse renouvelée des interventions d’EXMURO dans l’espace public, mais surtout de la volonté d’offrir une expérience artistique accessible. Ce parcours coloré et à ciel ouvert offre ainsi des plages d’ouverture généreuse tout au cours de l’été, et invite adultes comme enfants à venir découvrir ce que l’art peut éveiller comme émotions. Prêt et prête à prendre balle et bâton pour découvrir des talents artistiques!?
