Élise Rousseau, exploratrice culturelle
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Élise Rousseau, exploratrice culturelle

Haute comme trois pommes, Élise Rousseau suivait son père dans les coulisses de la salle de spectacles de Forestville. C’est donc dès le plus jeune âge qu’elle est tombée dans la marmite même si, de son propre aveu, il lui a fallu attendre quelques années pour vraiment attraper la piqûre. 

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Amandine Gauthier
18 septembre 2017

Haute comme trois pommes, Élise Rousseau suivait son père dans les coulisses de la salle de spectacles de Forestville. C’est donc dès le plus jeune âge qu’elle est tombée dans la marmite même si, de son propre aveu, il lui a fallu attendre quelques années pour vraiment attraper la piqûre. De découvertes en voyages, parcours d’une amoureuse des arts.

Élise est une aventurière dans l’âme : elle aime explorer de nouvelles choses et être confrontée à l’inattendu. Communicatrice et stratège de contenu, elle a la création dans le sang, mais c’est une amie qui lui a permis d’explorer de nouvelles formes en l’amenant au Périscope il y a quelques années. Déformation professionnelle oblige, un de ses premiers souvenirs passe par une de leur campagne de promotion : « Je me souviens de leur slogan “Le théâtre c’est pour les snobs”, ça frappait fort, ça dérangeait, c’était vraiment audacieux. » Car finalement, c’est ce qu’elle aime le plus de ses sorties : se faire bousculer.

D’ailleurs, plus qu’un souvenir précis, c’est une immense gamme d’émotions qu’évoque Élise quand elle parle de ses expériences de spectacles. Les images se bousculent : musique, théâtre, danse, chaque discipline, chaque instant a amené son lot de sensations fortes. « J’aime me faire brasser, quand ça me rentre dedans. Certains spectacles réveillent beaucoup de choses, c’est ça qui est magique. » Les exemples sont infinis. Depuis 887 au Théâtre du Trident jusqu’à Charlie Winston au Palais Montcalm en passant par Paul McCartney sur les plaines d’Abraham, chaque sortie est une occasion de découvrir, ressentir, partager, vivre. « C’est toujours une expérience unique. »

Pas toujours facile de trouver le temps pour sortir quand on mène une vie remplie. Et pourtant.

«C’est l’occasion de s’arrêter, de partager de beaux moments avec les gens qu’on aime. Je n’ai jamais regretté d’y avoir été.»

Parce qu’il ne s’agit pas toujours d’aimer ou de ne pas aimer. Chaque spectacle est différent et le plus important est ce qu’on y vit, ce qu’on en retient. Au final, « ça nous réveille, ça nous fait sortir de nos écrans ». Élise évoque notamment Rites, un spectacle de José Navas présenté par La Rotonde. « La danse oblige à se laisser aller à se déconnecter, il n’y a pas de langage précis. Il est venu me chercher avec une maîtrise parfaite de son art. Il faut rester ouvert. »

Et des occasions de découvertes, il y en a beaucoup. Bien sûr, elle a son lieu de prédilection, le Périscope, où elle a notamment pu voir Le long voyage de Pierre-Guy B. de Philippe Soldevila, un de ses meilleurs moments de théâtre. Mais celle qui explore les salles de toutes les villes qu’elle visite en voyage reconnaît que Québec et sa région sont gâtées en la matière.

«L’offre est super diversifiée, on pourrait sortir tous les soirs. Il y a plein de monde qui donnent beaucoup de temps, qui créent, qui montent des spectacles, qui prennent des risques. C’est un privilège d’avoir accès à tout ça!

Le spectacle qu’elle attend avec impatience en 2017-2018 :

Le Souljazz orchestra – le 1er décembre 2017 au Cercle – Lab vivant.

« Je me retiens de danser quand j’en écoute dans l’autobus et je groove sur ma chaise de bureau, alors je n’ose pas imaginer ce que ce sera en vrai ! »