Cinq femmes artistes à célébrer
La Journée internationale des droits des femmes est une occasion de plus dans l'année de dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes d’ici et d’ailleurs. Il s’agit d’un temps d'arrêt que nous devons nous offrir, en tant que communauté, pour réfléchir et chercher des solutions visant à améliorer la condition de chacune des femmes, tout en reconnaissant le chemin parcouru.
...À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, OSE vous propose une petite sélection de propositions culturelles qui démontrent la force des femmes et l’importance de leur prise de parole publique.
Avec Calamine et son concert intitulé Décroissance personnelle présenté au Vieux Bureau de Poste et au Grand Théâtre de Québec, vous plongerez dans un univers féministe et queer, qui remet en question le patriarcat, qui interroge notre relation à l’enviromment et qui utilise l’humour pour parler des travers de la société.
Les amoureuses et amoureux de folk pourront se tourner vers le spectacle Million Lights de Gabriella, un moment qui laissera place à une grande émotivité. Avec ses deux premiers albums en poche et fière d’un tour du monde où elle a pu faire briller son talent (notamment à The Voice en France), Gabriella entame ici un nouvel opus, armée de sa guitare, de son piano et de son violon.
Celles et ceux qui préfèrent savourer la culture à même leur divan pourront mettre la main sur Avant de brûler, deuxième ouvrage de l’autrice de Québec Virginie DeChamplain. Ce roman d’une grande poésie, et qui vient d’ailleurs d’être nominé au Prix littéraire de la Ville de Québec 2025, raconte l’apprivoisement de deux femmes blessées, alors qu’elles cherchent leurs marques dans un territoire ravagé par les feux de forêts et les grandes marées.
C’est au Pantoum qu’il faudra mettre les pieds pour voir à l'œuvre la gagnante des Francouvertes 2023 et finaliste du Prix Félix-Leclerc 2024: Jeanne Côté. Le nouvel album qu’elle présente à son lancement s’annonce plus dynamique et groovy que le précédent, tout en mettant toujours de l’avant sa plume brillante.
On invite les fans d’arts visuels à se rendre à la Charpente des fauves pour l’installation d'Izabelle Desroches intitulée Les têtes volantes. Lors de l’entrevue qu’elle nous avait accordée à sa nomination au prix de la Relève professionnelle de Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches, l’artiste nous parlait ainsi de ce projet, issu d’une résidence dans le désert d’Atacama en octobre 2024: « [Il] interroge la relation entre le corps et le territoire, la vulnérabilité face au climat et l'impossible appropriation d'un espace qui résiste. Les personnages que j’ai mise en scène dans mes photos sont donc la représentation de ce corps déconnecté de sa tête, ce corps impuissant, face à un territoire qui n’est pas le sien. » La figure de la sorcière chilienne y a également sa place.
