Brigitte Duchesneau, une question de feeling
«Un spectacle, c’est une scène, un lieu, un contexte. C’est une communication entre l’artiste et le public. C’est un feeling. La musique nous rappelle tellement de souvenirs! Si tu vas voir un artiste que tu aimes déjà, c’est certain que ça va être l’EXPÉRIENCE.
...«Un spectacle, c’est une scène, un lieu, un contexte. C’est une communication entre l’artiste et le public. C’est un feeling. La musique nous rappelle tellement de souvenirs! Si tu vas voir un artiste que tu aimes déjà, c’est certain que ça va être l’EXPÉRIENCE. Si tu vas voir un artiste que tu ne connais pas, tu peux faire de très belles découvertes.»
C’est pendant ses études en récréologie à l’Université d’Ottawa que Brigitte Duchesneau s’est initiée à l’univers du spectacle. Impliquée comme vice-présidente aux activités sociales, elle a découvert l’envers du décor et a eu la piqûre.
Il n’est donc pas étonnant que le milieu culturel fasse partie de sa vie depuis cette époque, notamment à CKRL ainsi qu’auprès de Diffusion culturelle de Lévis. Maintenant conseillère municipale à Lévis, elle est affectueusement surnommée « Madame Culture ».
«La culture améliore la qualité de vie en général, c’est évident pour moi. Voir des spectacles, c’est autant d’occasions de ventiler, de s’évader. S’intéresser à la culture, c’est s’offrir la découverte et l’ouverture sur le monde. C’est développer une ouverture d’esprit. On aura beau écouter un album et l’aimer, il n’y a rien comme voir un artiste sur scène… c’est magique!»
Et des moments de magie, Brigitte Duchesneau en a plus d’un à raconter. Elle se souvient notamment de Marie-Claire Séguin en prestation sur une scène flottante sur la rivière Outaouais. « Cette femme a l’une des plus belles voix du Québec! » Elle mentionne aussi Huey Lewis and the News en spectacle extérieur dans un stade. « Quelle générosité, comme j’ai rarement vu! » Et Daniel Bélanger. Et Jim Corcoran. Et… la liste est longue!
Magiques aussi sont ces spectacles auxquels elle n’aurait jamais assisté si on ne l’avait pas invitée, mais qui ont marqué sa vie. Parmi ceux-ci : Ginette Reno et Jean-Pierre Ferland. « Je n’étais pas fan, mais j’ai découvert des artistes qui ont un si grand respect de leur public. J’ai eu un choc! » À un point tel que l’album Écoute pas ça de Jean-Pierre Ferland fait partie des 10 albums qu’elle apporterait sur une île déserte. La morale de cette histoire? Oser et ne pas se laisser influencer par des préjugés.
Magiques aussi sont les découvertes qu’elle fait. « Les diffuseurs nous proposent beaucoup d’artistes émergents ou des styles qui nous mènent ailleurs. Osons! C’est là, souvent dans notre quartier, à portée de main et pas plus cher que bien d’autres sorties! » Elle nomme notamment Pierre-Hervé Goulet qu’elle a découvert récemment ainsi que le théâtre d’été au Vieux Bureau de Poste qui donne une première expérience professionnelle à des finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec.
«Il y a des gens de notre milieu qui valent la peine d’être connus, des artistes qui savent créer de l’émotion chez les autres. Découvrir ces artistes à leurs débuts, ça nous donne le sentiment de faire un peu partie de leur histoire artistique.»
Les spectacles qu’elle attend avec impatience en 2017-2018 :
Tower of Songs, Une célébration de l’oeuvre de Leonard Cohen, 17 novembre, L’Anglicane
« J’ai découvert Cohen alors que je travaillais à CKRL. Certains artistes viennent nous chercher, on ne sait pas toujours pourquoi. Son décès est une grande perte. »
Daniel Bélanger, 30 novembre, Auditorium du Cégep de Lévis-Lauzon (présenté par Diffusion culturelle de Lévis)
« J’ai vraiment hâte à ces retrouvailles avec Daniel Bélanger, car c’est un artiste que j’affectionne particulièrement et qu’il m’a permis de « Rêver mieux ». »